Eric Verdier "Tuam Adoramus" 2013

"Ce n’est pas du vin que je vous propose ce jour, c’est tellement plus que cela…" Eric Verdier

 
Dégustation et Garde
Boire à partir de :
2015
Apogée :
2022-2028
Boire avant :
2030
Conseil de service :
Après au moins une heure de carafe
Servir à :
16-18°

Description

« Tuam Adoramus 2013 est l’accomplissement d’une parcelle de génie qui, même dans un épouvantable millésime comme le fut celui-ci, exprime encore plus fort sa race, sa noblesse unique qui surclasse toutes les terres du Sud de la France.

Son nez, d’épices, de myrrhe, de fève tonka, de cerise confite et d’eau de vie de framboise se libère dans un bouquet vaporeux ; il fait déjà saliver la langue… En bouche, le festival débute comme si « la Pastorale » de Beethoven avait trouvé sa forme liquide ?! Quel délice… quelle profonde suavité sans manque de densité. On a presque honte de prendre autant de plaisir… Après que le palais fut conquis par des notes de fruits rouges acidulés, voilà que la parade des arômes commence ; note d’essence de bois précieux, senteur balsamique, café en cours de torréfaction, note chocolatée, crème brûlée que l’on sort du four, vanille de Tahiti, petite fragrance de fumée de tabac légèrement miellée, un peu de girofle, de figue sèche et de pruneau qui s’évade sur une touche caramélisée (qui évoque d’antiques Marsala), pour ne laisser qu’un souvenir fruité ; celui d’une cerise bien mûre d’un printemps ensoleillé finissant. Une évocation proustienne d’un parfum envoûtant, fantasmé, mémorable d’une enfance qui s’éloigne.

Ce n’est pas du vin que je vous propose ce jour, c’est tellement plus que cela…

Vous connaissez maintenant ma soif de perfection et cela ne vous surprendra pas si je vous dis qu’en réalité je n’ai retenu que 9 des 11 barriques produites, éliminant deux d’entre elles qui n’avaient pas fait sa prise de bois comme ses 9 autres sœurs. Tout cela pour vous dire que je n’ai en réalité que 2700 bouteilles (même si la contre étiquette en indique 3200). »

Eric VERDIER

Suggestion gourmande

De retour du marché, après avoir acheter chez votre boucher un savoureuse entrecôte de Charolais, vous la travaillerez juste saignante en travaillant en signature de l’assiette un jus à l’olive et quelques pommes rattes au beurre demi sel.

La viande juste persillée gagnera en saveurs au contact de ce Tuam d’une jeunesse extrême mais tellement attachant.